lundi 11 août 2014

Traveling: Bali -a few more things

À part les paysages magnifiques et nos petites aventures, nous avons beaucoup aimé Bali pour sa nourriture délicieuse, ses magasins et ses marchés, son art, ses spas et son peuple si gentil.


Avant de partir, je m'inquiétais pas mal à propos de la nourriture.  Et pendant le voyage, nous avons toujours fait attention de choisir des restaurants qui nous étaient soit recommandés, ou qui semblaient bien fréquentés par des touristes (On a rencontré un couple de québécois qui mangeaient des brochettes de poulet achetées d'un petit vendeur sur la plage, et je pense encore qu'ils était vraiment très fou courageux!).  La plupart du temps, nos repas étaient succulents: on a mangé beaucoup de riz frit, des nouilles, des satés, des curries.  Beaucoup de jus frais et de bananes frites aussi.  Élie aimait tellement le riz frit (nasi goreng) qu'il en a mangé 3 fois par jours pendant nos cinq premières journées là-bas.  Malheureusement, je n'ai jamais pris le temps de photographier ce qu'on mangeait (désolée Marianne!), et c'est bien dommage, car la bouffe était aussi belle qu'elle était bonne.  Nous avons réussi à goûter à la plupart des spécialités locales, et avons aimé à peu près tout ce à quoi on a goûté.  Nous sommes restés bien surpris d'apprendre, par contre, que les balinais ne cuisine généralement qu'une fois par jour, le matin, et qu'il mange ce même plat, habituellement à base de riz, toute la journée.  Wayan, notre chauffeur, nous a dit que c'était plutôt par habitudes que par nécessité, mais je trouve quand même surprenant qu'un peuple qui sait servir une nourriture si bonne et si belle au reste du monde ne porte pas plus d'attention à ses propres repas.


Nous avons aussi réussi à faire le tour de l'artisanat local.  Plusieurs villages, surtout autour d'Ubud, se spécialisent dans un art: la sculpture du bois, les métaux, la peinture, le tissage, etc.  Nous restions dans un village de sculpteurs, c'est donc ce que nous avons le plus vu.  Si plusieurs magasins m'ont coupé littéralement le souffle, la plupart étaient plutôt un témoignage à la mondialisation.  On y offrait de tout: des Pinocchios comme celui que j'avais acheté en Italie, des souvenirs en "drift wood" qu'on vend dans le Maine, même des totems amérindiens...  Je savais que c'était comme ça que le monde fonctionnait, mais de le voir pour vrai, étalé sans pudeur devant nos yeux fût quand même un peu choquant.  Nous avons tout de même acheté une toile d'un artiste local, avec certification à l'appui, et avons quitté le studio avec les doigts croisés en espérant très fort ne pas retrouver la même quelque part en Chine.

J'avais particulièrement hâte d'essayer les spas balinais.  Malheureusement, les horaires et les difficultés de transport ne m'ont pas permis d'en essayer plusieurs.  En revanche, j'ai eu droit à plusieurs traitements directement à nos villas.  Nic a aussi eu droit aux massages, et a même trouvé le courage d'essayer le spa de poissons à Ubud.  Mia, qui est toujours prête à essayer quelque chose de nouveau, s'est fait gâter lors d'une massage pour enfant: 45 minutes où elle n'a même pas bouger un orteil.  Je n'aurai jamais cru que c'était possible!


Les Balinais sont des gens extrêmement gentils et souriants, et ils adorent les enfants.  Vous pouvez le lire sur absolument tous les sites de voyages, et c'est 100% vrai.  Mia a reçu particulièrement beaucoup d'attention, probablement parce qu'elle est encore très petite.  Et beaucoup de câlins non-sollicités aussi, pour être honnête.  Mes enfants ne sont pas particulièrement anti-sociaux, mais ils n'aiment pas beaucoup interagir avec de parfaits inconnus.  Alors, contrairement à ce que j'avais lu à plusieurs reprises avant de partir, ils n'appréciaient pas vraiment que les employés des restos ou des magasins essaient de les distraire ou de s'occuper d'eux.  En fait, ils étaient plutôt mal à l'aise de l'émoi qu'ils semblaient créer partout où ils allaient.  Et pour rajouter à tout ça, ils furent plus que jamais victimes des "paparazzis japonais".  Nic et moi n'arrivons pas à se faire à cette pratique, et avons frustré plus d'un touriste en refusant qu'ils se fassent photographier avec nos enfants.

Évidemment, Bali a aussi ses mauvais côtés.  Pour moi, le traffic était le pire.  Si j'avais pensé à louer des mobilettes pour faire le tour de l'île avant le départ, j'ai oublié l'idée environ une minute après avoir quitté l'aéroport.  Le traffic est complètement fou.  Il y a des mobilettes par centaines, des voitures qui essaient de se glisser partout et qui ne s'arrêtent pour personne, des voies doubles transformées en cinq voies.  Ça klaxonne, il y a des embouteillages monstres en tout temps et les gens s'empilent sur tout ce qui avance.  Traverser la rue était une épreuve en soi: j'étais extrêmement soulagée de ne pas avoir à conduire.  Évidemment, tout ce traffic faisait en sorte qu'il était difficile d'aller où que ce soit, plus particulièrement dans le sud de l'île.  Et ça nous a définitivement obligé à changer nos plans quelques fois.

À part le traffic, nous avons aussi été choqué par la quantité de déchets à Bali.  Plusieurs disent que c'est en grande partie à cause du tourisme, et ils ont probablement raison.  Les Balinais sont aussi un peuple extrêmement religieux, et nous avons beaucoup aimé observer leurs cérémonies dans les temples et les femmes qui déposent leurs offrandes tout partout plusieurs fois par jours.  Toutefois, aussi fascinant que ce soit à voir, ces rituels laissent derrière des tas de nourriture et de plantes qui pourrissent dans les rues.  J'ai souvent photographié des images paradisiaques tout en ayant les pieds sur des tas de déchets.  Et malgré que les déchets ne nous aient pas particulièrement dérangé, ça reste toute de même un problème majeur pour l'île.

Tout ça pour dire que Bali est, au bout du compte, un endroit fantastique à visiter en famille: il y a de tout pour tous les goûts.  On peut explorer, bouger, découvrir, ou bien relaxer et se laisser gâter.  Nous avons dû être assez strict par rapport à l'eau courante, rappelez plus souvent qu'autrement aux enfants de désinfecter leurs mains et de ne pas mettre leurs doigts dans leur bouche, mais tout le monde à rapidement pris l'habitude des règles d'hygiène plus particulières.  Et à part ça le voyage fût comme un rêve.  Un beau petit rêve tropical et souriant qui restera gravé dans nos têtes et dans nos coeurs pour longtemps.

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Besides all the nice sights and activities, we also loved Bali for the yummy food, the cheap shopping, the arts, the spas and its friendly people.

Before leaving, I was very concerned about food safety.  We did choose the places where we ate carefully, and stuck with restaurants that seemed to be frequented by tourists (We once met a couple from Quebec who were eating chicken from a beach vendor and I thought they were really crazy brave!).  Most of the time, we had amazing meals: lots of fried rice, noodles, sates, curries.  Lots of fresh juices and fried bananas.  Elie loved the fried rice (nasi goreng) so much, he ate it for breakfast, lunch and dinner for our first 5 days there.  Unfortunately, I didn't take many pictures of the beautiful plates we were served, and that's a shame, because the food always looked as good as it tasted.  We managed to try most of the local specialties, and we were pleasantly surprised most of the time.  However, what surprised me the most was when our driver Wayan told us that most balinese cook only once a day, usually in the morning and a rice-based dish, and eat the same meal for the rest of the day.  He said it was more a question of habit than practicality, and it seemed odd to me for people who cooked us such delicious and beautiful looking food.

We also managed to visit a lot of the local art villages.  Several villages, especially around Ubud, specialize in a trade: wood carving, silversmithing, painting, fabric making, etc.  We stayed in a wood carving area, so that is what we saw the most.  Some of the shops were downright breathtaking.  But most shops were pretty much a testimony to globalisation: the Pinocchio I bought in Italy, the "drift wood" souvenirs from Maine, even american-indiens totems...  everywhere, in every shop.  I knew that this was how the world worked, but seeing it so obviously displayed still came as a bit of a shock.  Anyway, we bought a very nice painting, which they certified was made by a local artist, and we left with our fingers crossed that we won't find an identical canvas somewhere in China.

I was very much looking forward to trying some of the spas Bali is famous for.  I didn't really get to go to many spas, but managed to enjoyed quite a few treatments directly at our villas.  Nic got a few massages as well, and was courageous enough to try the fish spa in Ubud.  Mia, who's always in to try new things, was treated to a kid's massage: 45 minutes where she didn't even move a finger.  I never thought this was even possible!

Balinese are kind smily people, and they love kids.  You'll read it on every travel websites, and it's absolutely right.  Mia especially, probably because she is the smallest, received A LOT of attention.  And a lot of unwanted cuddles too to be honest.  My kids are not anti-social, but they do not love interacting with complete strangers.  So unlike many of the comments I had read before our trip, my kids weren't keen on being entertained and cared for by the staff at restaurants or in shops, and quite frankly, were a little overwhelmed by all the fuss they seemed to create everywhere they went.  And to add to that, they were more often than ever subjected to "Japanese paparazzis".  Nic and I just cannot get use to that and offended a few tourists by declining their requests to take photos of our children.


Obviously, Bali also has some downsides.  The traffic, for me, was the worst.  If I had flirted with the idea of renting mopeds to tour the island, I got over it approximately one minute after leaving the airport.  The traffic is insane.  There are mopeds by the hundreds, cars trying to get through, stopping for no one and under no circumstances, two lanes transformed into five.  There is honking, traffic jams from hell and people piling up on anything that moves.  Crossing the streets was enough of a challenge; I was SO happy not to drive.  Of course, all that traffic meant that it was difficult to get anywhere, especially in the south.  That definitely kept us from doing some of the stuff we had hoped to do.

Besides the traffic, we were a bit shocked by the garbage situation on the island.  Many say that tourism plays a big part in it, and it's probably true.  The Balinese are also extremely religious people and we enjoyed witnessing their ceremonies and watching women leave offerings everywhere several times a day.  However, while this was fascinating to see, it also leaves behind a whole lot of rotting food and plants scattered on the ground.  Often, I took the most wonderful pictures while standing on a pile of trash.  While it didn't bother us too much, it's definitely a concern for the island.

All in all, Bali is a wonderful place to visit as a family: lots to see and do for everyone.  Or not, because it's also the best place to just chill and be spoiled.  We did had to be strict about not drinking water from the tap, remind the kids to sanitize their hands several times a day and to keep their fingers out of their mouth, but they got the hang of the few strict hygienic rules quickly.  And besides that, the rest of the trip was a breeze.  A beautiful smiling tropical breeze that will stay in our minds and our hearts for years to come.




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